11/12 : Matinale de l’IFRIS : Deux ans après l’étude Séralini : comment évoluent les tests de toxicité ?

Septième matinale de l’IFRIS : “Deux ans après l’étude Séralini : comment évoluent les tests de toxicité ?”

Voir sur le site de l’Institut Francilien Recherche Innovation Société (IFRIS),

Jeudi 11 décembre, de 9h00 à 10h30 Deux ans après l’étude Séralini : comment évoluent les tests de toxicité ?

La question des tests de toxicité est posée par de nombreuses affaires sanitaires et environnementales aujourd’hui. Si les risques liés au bisphénol A, aux OGM, à l’aspartame mais aussi à certains pesticides font controverse, c’est aussi parce que d’aucuns considèrent que ces risques sont mal évalués. Les tests de toxicité tels qu’ils sont pratiqués par les industriels, et utilisés par les autorités sanitaires, manqueraient de révéler la totalité des effets nocifs de ses produits.

En septembre 2012, le professeur Gilles-Eric Séralini et ses collègues tentaient, par une publication dans Food & Chemical Toxicology, de montrer que la limitation conventionnelle des tests de toxicité pour les OGM à 90 jours empêchaient de mesurer les effets indésirables de l’exposition à ces substances. En portant l’expérimentation à deux ans, l’équipe Séralini revendiquait des effets cancérigènes de l’exposition au NK603 et au Round-Up. La publication ouvrait ainsi, parmi d’autres débats, celui de savoir si et comment il fallait faire évoluer le protocole à 90 jours recommandé par l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments et la réglementation européenne.

Deux ans après cette publication, les tests de toxicité évoluent-ils davantage ou autrement ? Le protocole du test à 90 jours a t-il évolué, dans les textes ou en pratique ? De nouveaux tests, à deux ans ou autre, sont-ils venus compléter la batterie de tests que l’on applique aux OGM ? Plus généralement, qu’est-ce que cette affaire dit de la manière dont des tests sont construits, puis répliqués, validés, parfois standardisés pour fonder ce qu’on appelle parfois toxicologie réglementaire ? Qui fondent ces normes de preuve ?

David Demortain, sociologue des sciences et de l’action publique à l’INRA, viendra discuter de ces questions et des recherches récentes qui peuvent les éclairer, en compagnie de :

Robert Barouki, directeur de recherche, Laboratoire Pharmacologie, Toxicologie et Signalisation cellulaire, UMR S747 Université Paris Descartes et INSERM

Nicolas Defarge, chercheur, Laboratoire OERECA-IBFA/Université de Caen Basse Normandie et Comité de Recherche et d’Information Indépendantes sur le génie Génétique (CRIIGEN)

Stéphane Foucart, du journal Le Monde (sous réserve)

L’inscription est obligatoire : prountzou@ifris.org

Accès : Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM) – Salon d’honneur (Accès 37, 1er étage, Salle 50 Honneur) – 2, rue Conté – 75003 PARIS (Métro Arts-et-Métiers, lignes 3 et 11)