Matti Leprêtre

Doctorant à l’EHESS, ATER à Sciences Po Paris.

matti.lepretre@ehess.fr

https://cak.ehess.fr/membres/matti-lepretre

Diplômé de l’Université Columbia à New York et de Sciences Po Paris, Matti Leprêtre travaille au croisement entre études environnementales, histoire des sciences et anthropologie de la santé. Ses recherches portent en particulier sur l’histoire des plantes médicinales dans le temps long.

Il s’est d’abord consacré aux relations entre science, religion et magie au XVIe siècle dans les traités paracelsiens sur les plantes médicinales. Ses publications sur le sujet incluent :

· « Paracelsus’ Doctrine of Signatures Reconsidered », Journal of the History of Ideas (à paraître).
· « Paracelsus, his Herbarius, and the Relevance of Medicinal Herbs in his Medical Thought ». Daphnis. Zeitschrift für Deutsche Literatur und Kultur der Frühe Neuzeit 49-3 (2021) : 324–378.

Sa thèse, conduite à l’EHESS entre le Cermes3 et le Centre Alexandre-Koyré, explore les transformations des savoirs et des modes de commercialisation des plantes médicinales à l’heure de l’industrialisation de la production des médicaments dans l’Empire allemand. En parallèle, il coordonne différents projets, dont :

· Un livre réunissant une vingtaine de contributions internationales sur les liens entre plantes médicinales, industrialisation de la production des médicaments et impérialisme des années 1880 à nos jours (avec Lucas Richert, University Wisconsin-Madison).
· Un numéro de la revue Histoire, santé et médecine sur « Santé et nature » (avec Léo Bernard et Céline Pessis).

Enfin, il explore dans plusieurs écrits à paraître les relations entre postcolonial, decolonial, secular studies et tournant ontologique ; et la manière dont ces innovations théoriques peuvent être réinscrites dans le temps long de la production des savoirs.